Sociétés, communautés, personnalité : à la recherche du « monde éternel »

Le département de sociologie de l’université d’État de Tambov (Russie) organise les 7 et 8 novembre 2011 son quatrième colloque international sur internet. Cette année, les échanges porteront autour du sujet : « Sociétés, communautés, personnalité : à la recherche du monde éternel ». Face au bien connu jugement hâtif sur l’absence de dimension historique en sociologie, nous sommes invités, au contraire, à inscrire ou à repenser le travail du sociologue dans une optique de long terme. Droits de l’homme, inégalités, place de l’individu, et même croyances religieuses : ces thématiques dont la sociologie, voire les sciences sociales en général, sont coutumières, s’éclairent d’une manière nouvelle une fois replacées dans le temps long de l’histoire, et notamment face à ce qui peut en être la finalité, exclue du champ scientifique et donc son impensé majeur, à savoir la quête d’un « monde éternel ».

Source et détails: Calenda

50 ans d’enseignement du Russe

Un demi-siècle d’enseignement du Russe à l’université de Caen.

Le département d’études slaves de l’université de Caen va fêter son Cinquantième anniversaire. A cette occasion, le 20 octobre 2011, aura lieu un concert de musique classique avec une concertiste russe.

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Télécharger l’invitation en pdf

Le « moment 1991 »

Colloque international (Lundi 12, mardi 13 et mercredi 14 décembre 2011) « Le « moment 1991 » : la fin de l’URSS au regard des transformations politiques, sociales et culturelles : (1970 – 1991) »

Organisé par Jean-Robert Raviot ([email protected]), Professeur à Paris Ouest (Etudes slaves) :

CRPM, Centre d’histoire de Sciences Po, CERI, CERCEC, Université de Paris-Ouest-Nanterre, ULB,
avec le soutien de la BDIC, de la MSH et du Centre Franco Russe de Moscou.
 

L’exposition se tiendra à l’Hôtel national des invalides et aura lieu du 25/11/11 au 12/2/12 et aura pour titre: “URSS: fin de parti(e). Les années perestroïka”.

Lieux : Sciences Po, 56 rue Jacob et BDIC, musée des Invalides
 

Programme provisoire
 

Lundi 12 décembre

  • 9h30 : accueil et introduction : xxxxxx
  • Matin : Les transformations politiques

  • 9h50 : Aleksej Yurchak, Everything was for ever until it was no more
  • 10h10 : Rudolf Germanovitch Pikhoia, (à confirmer)
  • 10h30 : Nikolay Mitrokhin, Questions religieuses et nationalisme
  • 10h45 : Juliette Cadiot , la politique des langues dans les années 70 (à confirmer)
  • 11h15 : Sergueï Zakharov : questions de démographie (à confirmer)
  • Discutant : Gilles Favarel 
  • Débat avec la salle
  • Après-midi :

  • 14h-16h : Table ronde sur les sources et l’information. Revues, journaux, radio, télévision
  • Avec la participation d’Hélène Kaplan, Lena Kostioucheva, Stroukhova, Leonid Parfionov , Sergueï Buntman

  • Table ronde animée par Jean-Robert Raviot
  • 16h30 – 18h30 : Projection du film « Le Repentir », présenté par Gabrielle Chomentowski
  • Mardi 13 décembre Matin : Les nouveaux acteurs

  • 9h30 : Carole Sigman, les clubs informels
  • 9h50 : Olessia Kirchik, Les réformes économiques
  • 10h20 : Doubine, glasnost et opinion publique (à confirmer)
  • 11h15 : Alexandra Goujon : Ukraine
  • Discutant : Alexis Berelowitch
  • Après-midi : Transferts culturels, circulation des idées

  • 14h : Intervention sur 89/91 : Pierre Grosser
  • 14h20 : Myriam Désert, Histoire des idées
  • 14h40 : Tristan Mattelard, influence des radios occidentales dans le bloc de l’Est (à confirmer)
  • 15h20 : Anna Zaytseva, le rock et la contestation
  • 15h40 : Jean-Pierre Thibaudat, Théâtre Dodin, MJ Bobigny (à confirmer)
  • 16h : Kathy Rousselet, la quête de sens
  • Débat avec la salle

  • 17h : Projection du film « Assa », présenté par Gabrielle Chomentowski
  •  
    Mercredi 14 décembre : Matin :Ruptures et fragmentation

  • 9h30 : Marc Elie et Marie-Hélène Mandrillon, catastrophes écologiques, tremblement de terre
  • 9h50 : Tatiana Gloukhova, Tchernobyl
  • 10h20 : Taline Ter Minassian. Le Karabagh
  • 11h : Sylvia Serrano : mutations de l’espace publique en Géorgie
  • 11h20 : Saodat Olimova, Les conflits, montée des tensions au Tadjikistan
  • 11h40 : Ioulia Shukan . Les trajectoires communistes en Biélorussie
  • Après-midi : Le moment 1991

  • 14h : Vladimir Guelman, Août 1991 dans les régions
  • 14h20 : Aude Merlin, L’année 1991 en Tchétchénie
  • 14h40 : Françoise Daucé : les militaires
  • 15h20 : Andreï Kovalev, témoignage sur les 3 jours du putsch
  • 15h40 : Sergueï Buntman
  • Débat avec la salle
  •  
    Conclusion 

    Courrier international

    Couvertures de Courrier international relatives à la Russie

    L’homme à la caméra de Dziga Vertov

    Projection, le jeudi 29 septembre 2011 à 20 h, de

    L’HOMME A LA CAMERA de Dziga Vertov
    Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris - Métro Sentier ou Les Halles

    bild

    Entrée libre
    URSS - 1929 - N&B - muet - 70’ - 35mm

    L’homme à la caméra pourrait se résumer en une seule formule : 24 heures dans la vie d’une ville. Dans un langage cinématographique épuré à l’extrême, il nous montre simplement la vie telle qu’elle est. De tous les points de vue possible, une caméra à l’oeil. Précurseur et fondateur de la technique du documentaire, Vertov nous offre un film fascinant et envoûtant qui est d’une importance capitale pour le cinéma mondial.

    « C’est à une véritable expérience sensorielle qu’est appelé le spectateur qui le transformera en kinok, homme à la caméra des temps modernes. Au début le spectateur entre dans la salle, inconscient des pouvoirs du cinéma. L’homme à la caméra, Prométhée moderne, lui a ramené les images du ciel. Le projectionniste lui a préparé la séance. Même les sièges sont prêts à recevoir le spectateur. Mais celui-ci est encore passif et attend tout juste que la lumière s’éteigne. Avec l’expérience de la projection, le spectateur pourra, ainsi le montre l’apothéose finale, partager l’émotion de l’homme à la caméra, et sera lui-même devenu un kinok. Devenir un ciné œil suppose que l’on soit soit prêt à se défamiliariser des habitudes anciennes et à prendre des risques. A condition aussi que le spectateur sache s’émerveiller et tirer partie de ce qu’il voit. Les plans des spectateurs regardant le sport et des enfants regardant le magicien préfigurent les spectateurs de cinéma attentifs. A ces conditions seulement, on pourra voir le monde autrement. »

    Le ciné-oeil
    « Je suis un œil. Un œil mécanique. Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir. Désormais je serai libéré de l’immobilité humaine. Je suis en perpétuel mouvement. Je m’approche des choses, je m’en éloigne. Je me glisse sous elles, j’entre en elles. Je me déplace vers le mufle du cheval de course. Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l’assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent. Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libéré des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas. » Dziga Vertov

    Léon ZACK

    Exposition sur les dernières acquisitions du Centre Georges Pompidou, présentées en septembre 2011.

    PEW_6238

    Léon ZACK
    Gorki (Russie), 1892 - Issy-les-Moulineaux, 1980
    Cent soixante et onze médiations, 1948

    Lavis d’encre sur papier. Don de Madame Irène Zack, 2009

    Ce livre unique appartient à une période charnière de l’œuvre de Léon Zack, artiste d’origine russe, installé à Paris à partir de 1923. Peintre figuratif avant la Seconde guerre mondiale, l’artiste aborde l’abstraction en 1947, précisément au moment où il entreprend ces Cent soixante et onze méditations. Plusieurs d’entre elles peuvent être mises en rapport avec des peintures non-figuratives de cette époque, dont le Centre Pompidou conserve deux exemplaires.

    Russie : Vingt ans après la fin de l’URSS

    “Russie : Vingt ans après la fin de l’URSS”, Hors-série n° 2011-3 du 14 septembre 2011 de Courrier international

    Couv HS Russie

    Portfolio
    • La vision ironique de Petr Lovigin

    Repères
    • De l’URSS à la Russie

    Un pays-continent

    • Quelle heure est-il, M. Medvedev ?
    • Le joyau des “Emirats sibériens unis”
    • A Sakha, les Iakoutes s’affirment
    • Extrême-Orient : les derniers colons
    • Dans les bourrasques de Norilsk
    • Faudra-t-il rebaptiser la Volga ?
    • Du tourisme en Tchétchénie !
    • Le bonheur est à la datcha

    L’Histoire en marche

    • Eltsine contre Gorbatchev
    • De la perestroïka à l’éclatement
    • Lituanie : la première détonation
    • Gorbatchev le mal-aimé
    • Eltsine ou la résurrection de l’Etat russe
    • Sur le chemin des urnes…
    • Le casse-tête de la privatisation
    • Le putsch du 19 août

    Tous les pouvoirs
    • Leader global pour pays global
    • Medvedev le technocrate ?
    • Quand le “tandem” patine…
    • L’Eglise orthodoxe réunifiée : une vraie force politique
    • Gazprom veut sa tour
    • Kadyrov face au djihad
    • Khodorkovski : l’interminable procès
    • Syndrome deTchernobyl, le retour
    • Quels mythes pour quelle nation ?

    Cartoons• Dans les colonnes de la presse russe

    Un étranger si proche

    • Incapables de dire adieu !
    • La famine de 1933 : un crime russe ?
    • Que faire de Loukachenko ?
    • L’errance de nos “Pieds noirs”
    • Désoviétisation des mémoires
    • Haut-Karabakh, une épine tenace
    • Du Kremlin ou de Saakachvili, lequel est notre pire ennemi ?
    • Le jour où les régimes claniques
    • ont pris le dessus
    • Que Moscou assume !

    Une jeune nation

    • Une génération insaisissable
    • Les nazis n’ont pas un visage d’adulte
    • Remarquable maturité sociale
    • Les touristes les plus dépensiers du monde
    • Prendre ses cliques et ses claques ?
    • Des individus intrépides et libres
    • URSS, marque déposée
    • Où est passé le désir d’enfants ?
    • La résistance d’“Homo sovieticus”

    Portraits

    • Quinze personnalités emblématiques de la dernière décennie
    • Bibliographie, sources

    Source: Courrier International